Immortel

Bon alors euh... je ne suis pas une écrivaine alors euh... soyez pas trop dur avec moi... enfin bon voici le premier chapitre!!

Immortel

I

Je ne suis qu’une personne normale habitant dans le domaine de Dieu lui-même. Ce domaine se trouve dans un monde où seul les morts peuvent y vivres, on appelle cet endroit le Paradis. Je suis morte il y a de cela 19 ans. J’étais, de mon vivant, une femme tout à fait ordinaire du 21ème siècle, qui essayait de vivre avec le plus de bonheur possible. J’avais un mari pas très beau mais loin d’être laid non plus. Il était de taille moyenne, cheveux blond, yeux marron, une large bouche, des mains avec une peau douce, un beau torse poilu et de grande jambe. Nous n’avons jamais couché ensemble avant notre mariage et même plusieurs mois après. Nous n’étions pas pressé, après tout on avait encore toute la vie devant nous. Enfin, c’est se que nous croyons. Quatre mois après notre mariage, j’appris que j’étais en ceinte d’un garçon. Quand mon mari la su, il fut pris d’une grande colère, car forcément la première chose qu’il à pensé c’est que j’avais un amant. Puis un médecin nous a dit que j’étais vierge, ce qui était tout à fait normal puisque je n’avais jamais fait l’amour à personne. La question était comment pourrai-je avoir un enfant si je n’ai eu aucune relation sexuelle ?
Cinq mois plus tard, j’accouchais d’un magnifique garçon aux cheveux noirs et aux yeux gris. C’était un bébé de tout ce qui a de plus commun. Hélas, mon mari n’était pas la pour l’accouchement, il était en voyage d’affaire très important, mais il allait revenir pour ma sortie de la clinique. Pourtant, je n’ai jamais pu le revoir. En effet, deux semaines plus tard, en revenant à la maison, on avait eu, mon enfant et moi, un accident de voiture. Je suis morte sur le coup, âgé d’à peine 27 ans. C’est comme cela que je me suis retrouvé au paradis, dans le domaine de Dieu. Mais pourquoi dans ce domaine ? A mon arrivé au paradis, une foule de personne m’attendais et me disais « Merci beaucoup. » et me poussait devant un trône. Le trône de Dieu. Il m’apprit de sa propre bouche que mon mari avait eu un accident d’avion. « Ses parents et les tiens sont également mort de différente façon. » m’a-t-il dit aussi. Pour toutes ces raisons, je commençais à le haïr. Mais il me dit ensuite : « Ton enfant est très important pour tout le monde, et pour cela nous te remercions sincèrement. Moi, ainsi que toutes les personnes ici présentes. »
Je fus logée dans une magnifique chambre toute verte et jaune. On m’annonça qu’il n’y avait que moi qui puisse habiter dans le domaine. Ni mon mari, ni ses parents et ni les miens n’avait le droit de venir ici. Je ne protestais pas cette décision, de toute façon on était tous mort alors à quoi bon ? Quelque mois plus tard je commençais franchement à m’ennuyer, je trouvais le temps long et puis il n’y avait aucune activité à faire. Puis on m’apprit que je pouvais voir la vie des personnes du monde vivant et que c’était justement le passe-temps favori de tout le monde. Je commençais alors à faire comme eux, examinant la vie et les gestes de tous, sautant d’une femme célèbre à un homme presque mort au bord du trottoir, regardant des combats de rue ou des compétitions de gymnastique. Mais un jour je fini par tomber sur quelqu’un d’intéressant : mon fils. Je ne me lassais jamais de le regarder. Pendant ces 19 années au paradis, je ne cessais de le regarder. Et encore aujourd’hui, je continue à le faire. C’est impressionnant tout les pouvoirs qu’on les morts. Non seulement on peut voir la vie des différentes personne mais en plus on peut savoir leurs pensés.
Puis un jour, je décidais d’écrire la vie de mon enfant. Je commencerai son histoire le jour ou tout à basculé.



C’était pourtant un jour qui commença comme tous les autres. Mon fils, qui se nomme Ran, allait à son lycée à pied depuis son orphelinat. N’étant pas très bon élève, il avait redoublé une fois sa seconde. Ran se trouvait donc en terminal. Le matin, en classe il retrouvait son ami Loki. Lui, il venait au lycée en voiture avec sa mère. Il habitait dans la ville d’à côté, à environ 10km du village. C’est bizarre mais dans sa ville il n’y en a pas, de lycée alors que dans le village de Ran, oui. Il rassemblait tout les enfants des 40km à la ronde, ce qui faisait pas mal d’élèves dans l’établissement. Mais il y avait une rumeur qui disait que Ran était maudit, que quiconque l’approchai est voué à mourir. En effet dès sa naissance ses parents son mort puis il a été recueilli dans une famille d’accueil. Mais un mois plus tard, cette famille aussi mourut. Les enfants, les parents et même les parents des parents. Depuis, plus personne ne voulait de lui et on l’a envoyé dans un orphelinat. Le directeur n’était pas très content de le récupérer mais on l’a obligé à l’accepter. Donc les parents des élèves ont dit à leurs enfants de ne pas l’approcher, et comme si ça ne suffisait pas, Ran n’était pas très sociable. Il avait tendance à être trop direct et ne parlait pas beaucoup. Pourtant, pendant sa deuxième année de seconde il a enfin put rencontrer son premier ami : Loki. C’était un bon copain qui se moquait de cette rumeur et qui n’était pas dérangé par la façon dont parlait son ami. Et puis ils allaient bien ensemble : les mêmes cheveux noirs, à peu près le même caractère et le même charisme.
Cette journée de travaille se passa sans encombre. Le soir à dix-sept heures, ils sortaient des cours. Loki rentrait en voiture avec ses parents et Ran marchait jusqu’à l’orphelinat. Il montait au premier étage ou se trouvait sa chambre. Il la partageait avec un autre garçon discret qui ne faisait que lire. Ils n’ont jamais eu une conversation entre eux et Ran s’en fichait bien. Ce garçon était bossu trainait les pieds quand il marchait, bref personne ne voulait s’approcher de lui. Et encore moins lui parler. Mais ce n’était pas tant son physique qui empêchait Ran de discuter avec lui. C’est tout simplement qu’il n’en avait pas envi. Très peu bavard, il préférait rester silencieux et pensé à tout et à rien en même temps. C’est tellement mieux de se réfugier dans son esprit. Personne ne peut venir t’embêter ni savoir à quoi tu pense.
Il déposait son sac par terre et alla s’allonger sur son lit et resta ainsi quelques minutes. Puis il se redressa et pris son sac. C’était l’heure de faire ses devoirs. Il avait redoublé une fois et ça lui avait servi de leçon. Depuis il faisait toujours ses devoirs et apprenait touts les cours. Il allait commencer ses exercices de maths quand il entendit la sonnette de l’orphelinat sonné, puis des pas lourds et pressé dans les escaliers. Ces pas il les connaissait bien et ne les aimait pas vraiment. Mais la voie qui va avec encore moins. Quelque secondes plus tard la porte de sa chambre s’ouvrit et une grosse voie cria :
_ Ran ! cria le directeur. Dépêche-toi de te préparer, il y a un gros problème !
Sans dire un mot il mettait ses chaussures et son manteau et sortait de la pièce. Puis ils descendirent les escaliers et le directeur continua de lui parler en criant.
_ Il y a la police qui t’attend en bas, dit-il. Ils vont t’emmener au lieu de l’accident.
_ Mais quel accident ? demandait-il.
_ Celui de ton ami Loki. Il a eu un accident de voiture et son état est critique.
Il était sous le choc et restait sans voie. Ils sortirent du bâtiment et allèrent dans la rue. Un policier attendait devant la grille de l’orphelinat et un autre devant le volant d’une voiture de police.
_ Tu es Ran c’est ça ? demanda l’agent.
_ Oui.
_ Ton ami nous a demandé de te voir. Il a eu un très grave accident et il est TRĒS mal en point.
Puis il rajouta d’un ton que seul lui pouvait entendre :
_ Il ne devrait même plus être en vie…
Ran et le policier entrèrent dans la voiture et partirent vers le lieu de l’accident.
Pendant le trajet, Ran se rappela tous les éléments de l’accident. « Grave accident », « état critique », « devrait même plus être en vie »… Puis il comprit la situation. Pourquoi n’ont-ils pas parlés des parents ? Parce qu’ils sont mort. Etat critique ? Plus que ça. Et pourquoi ont-ils accepté d’amener son ami s’il est très gravement blessé ? Parce qu’ils ne pourront pas le guérir. Il va mourir.

LA SUITE!!!

Sinon tres bien avec quelques fautes^^

Tu as changé le début par rapport a l'année derniére. Bon je veux la suite .

Nan j'ai pas changé le début c'est juste que ce que tu a lu c'était la suite du début... enfin j'ai fait la moitié du chap 2 déjas ! Bientôt la suite !

rapelle toi de pas les faires trop long. les messages postés ne doivent pas dépassé une certaine longueur (que je ne connais pas)

M'en fiche de la longueur! Sa rentrera qu'il le veuille ou non!
Enfin bon je vous avais dit que la suite allé venir. Voici le chapitre 2 !!

II

Adossé sur la fenêtre arrière gauche de la voiture, mon fils se remémora également les moments passé avec Loki. Les instants heureux, tristes, mais surtout un moment bien particulier. Et c’est d’ailleurs grâce a la pensé de ce jour passé avec lui qui le rassurait. En effet, Ran gardait une toute petite lueur d’espoir dans son cœur.

C’était 4 ans plus tôt, ils venaient juste de se rencontrer. Depuis le premier jour de classe passé ensemble, ils avaient l’impression d’être attirés l’un vers l’autre sans doute grâce, ou à cause, de leur solitude commune. Pendant un cours de sport où ils faisaient de l’athlétisme, Ran pensait au contrôle de géographie qu’il y aurait le lendemain. Il ne faisait pas attention à se qu’il faisait ni où il allait. Et évidement quand on ne se concentre pas sur se que l’on fait, on fini par faire une bêtise. Et elle arriva. Il s’emmêla les pieds et trébucha. Et évidement si se n’était que sa, sa aurait pu aller mais il a fallu qu’il tombe sur la personne de devant ! Loki. En plus ils ne faisaient pas un cours d’endurance mais un cours de 500 mètres entièrement sprinté. Si bien que Ran et Loki ont glissé sur quelques mètres avant de s’arrêter. Mon fils avait juste une égratignure au coude qui saignait un peu. Par contre Loki s’était amoché le genou qui saignait jusqu’à la cheville. Ils furent donc emmenés à l’infirmerie.
Et évidement il fallait que l’infirmière soit absente… Ran alla chercher les clés à la loge. Dans l’infirmerie, à droite il y avait un bureau avec des placards au dessus – en se levant fallait faire attention de ne pas se cogner la tête… --, à gauche une armoire simple mais grande et enfin en face il y avait un lit. Ils cherchèrent du désinfectant et des pansements dans les placards.
_ Ran ! Je les ais trouvés, dit Loki. Montre ton coude, que je m’en occupe.
_ Euh, non c’est bon je n’en ai pas besoin.
_ Tu saigne. Et pourquoi t’a l’air si gêné ? Aller montre !
Il souleva sa manche à contrecœur. Sur son coude il n’y avait aucune plaie. Juste une petite tache de sang.
_ Tu vois je n’ai rien. Aller on passe à ta blessure.
_ Non ! S’il y a du sang c’est que tu as quelque chose.
_ Eh ! Pas touche à mon sang, protesta Ran.
_ Je voulais juste voir si tu étais blessé en dessous. Ah ! Tu vois, t’a dit « mon sang ». C’est donc bien le tien ! Alors fait voir ! Fait pas ch…
_ Quoi ? J’ai jamais dit sa ! Et puis même si je l’ai dit c’est que je me suis trompé.
_ Pff, mouais… Mais je garde quand même un œil sur toi.
_ Tss. T’es têtu.
Loki pris le désinfectant et un bout de coton et commença à se soigner…
_ Eh… Tu devrais te laver les mains. Ta touché le sang qui avait sur mon coude, on ne sait pas à qui il peut appartenir… Si sa se trouve le propriétaire de ce sang est malade et…
_ Dis pas n’importe quoi. Ya personne ici qui a une maladie transmissible par le sang. Sa se saurait sinon – suffi de voir dans quel coin pommé on est. Ici tout le monde est au courant de tout --.
_ C’est quand même crade de mélanger deux sangs différents.
_ M’en fou.
Il mit le pansement sur la plaie puis ils retournèrent en cours. Le reste de la journée et pendant les quelques jours suivants, Loki observait le moindre indice d’une blessure quelconque qui pourrait être la cause du sang sur le coude de Ran. En vain.
Et c’est une semaine plus tard qu’il découvrit d’où provenait le sang. Ses parents avaient déposé Loki devant l’orphelinat pour qu’il puisse aller au lycée avec Ran. Mais… il trébucha et s’aplati par terre – décidément ils ne sont doué ni l’un ni l’autre… --.
_ T’es vraiment pas doué…
_ T’abuse ! C’est qui il y a une semaine qui a… Aïe !
_ Quoi ? Tu t’es cassé un ongle ?
_ Non… J’ai un bout de verre planté dans la paume de la main. Rah ! Et puis que fait du verre par terre d’abord ?
_ Il parait qu’hier il y a eu des gens de la ville qui ont volé une voiture, l’informa Ran. Ils ont dû casser la vitre.
_ Quel bande d’enf… Bref. Tu peux me l’enlever ? Je n’ose pas le faire moi-même.
Le morceau c’était enfoncé assez profondément. D’environ 1cm. Ran prit le bout de verre et le tira d’un coup. La main saignait pas mal et le sang coulait sur son bras.
_ Allons au lycée. L’infirmière va me soign… Mais !
Sa plaie guérissait. Et à vu d’œil ! Bientôt il ne restait plus que du sang. Sans trace de blessure. Loki en resta bouche bé. Et après un silence :
_ Excuse-moi, dit Ran.
_ Pourquoi tu t’excuse ?
_ C’est de ma faute si… si ta blessure se guérie aussi vite. Si je ne t’étais pas tombé dessus il y a une semaine…
_ Quel est le rapport ?
_ Depuis que je suis tout petit, tout le monde me fuis parce que j’attire la mort et j’ai l’impression que mon pouvoir est lié à cette malchance.
_ Ton pouvoir ? demanda Loki – Question qui était posé avec une certaine inquiétude et même avec un peu de peur --.
_ Petit, j’étais un bébé normal mais dès que j’ai eu l’âge de raison, j’ai remarqué que quand je me blessais je guérissais tout de suite.
Il y eu un silence où seul les oiseaux faisaient du bruit.
_ Je pense, reprit-il, que c’est quand tu as touché mon sang et que tu l’as mis sur ta blessure que tu as eu ce pouvoir toi aussi – je t’avais bien dit de te laver les mains ! --. Maintenant j’ai peur que tu perdes ta famille comme moi.
_ P… pourquoi devrai-je perdre ma famille ? Sa n’a aucun rapport !
_ Je suis maudit à cause de ce pouvoir et maintenant tu es pareil.
_ N’importe quoi ! Tu mens, pas vrai ? C’est impossible d’avoir un tel pouvoir !
_ Alors regarde.
Ran pris un bout de verre et l’amena à sa main et appui le morceau sur son pouce. Une petite goute de sang coula sur son doigt. Mais bientôt sa coupure se refermait comme s’il n’y en avait jamais eu. Ran montra son doigt à Loki.
_ Tu vois que je dis la vérité. Tu ne peux le nier.
_ M… mais sa n’a rien à voir avec ma famille.
_ C’est une malédiction.
_ C… c’est n’importe quoi ! Aller je m’en vais !
Ran regarda partir Loki. Plein de regret le submergeait.
_ Pardon… dit-il à voie basse.
Les jours qui suivirent étaient habituels. Il n’y eu aucun accident particulier. Loki restait avec lui mais ne parlait plus. J’étais étonné qu’il ne soit pas parti vers d’autres jeunes après se qu’il s’est passé. Après tout, la vie de ses parents est en jeu à cause de mon fils. Du moins c’est se que je pensais moi et lui aussi d’ailleurs. Pourtant au bout de plusieurs semaines, ses parents étaient toujours en vie – fort heureusement – et Loki recommençait à discuter. Il n’avait pas l’air de lui en vouloir. C’était quand même grâce à Ran qu’il avait guéri. Puis ils s’étaient mis d’accord pour ne rien dire à personne sur leur capacité de guérison à tout les deux. Et ils ne reparlèrent plus de cet épisode par la suite.

Quand il reprit ses esprits, il était toujours dans la voiture de police conduit par deux flics. Il venait justement d’arriver sur le lieu de l’accident. Il a eu lieu dans un tournant juste à coté d’une falaise. La voiture s’arrêta et il descendit.

"Et la, il vit Loki allongé en bas de la falaises et tout d'un coup il se releva!" ^^ et oui ,j'ai aussi de l'immagination!

LA SUITE!

Tu y est pas du tout. Y va pas se passer sa.

Ran il était pas sensé s'appeller lodj ou quelque chose comme sa ?

Sinon c'est bien.^^

Voui à la base c'est Lodj mais sa ressemblait trop à Loki alors j'ai changé.

ok mais sinon a quand la suite

tu est préssé on dirait.

Vous la voulez la suite hein? hein? Et bien la voila! Le chap 3 !!

III

Un homme s’approcha de lui avec un air sombre sur son visage. Derrière lui, un autre homme, habillé d’une grande chemise blanche avec une croix rouge au niveau du cœur, s’approcha aussi vers Ran mais avec sur le visage une expression autre. Le premier homme commença à me parler.
_ Tu es Ran c’est sa ?
Il lui répondit par un hochement de tête.
_ Ok… Bon, ton ami, Loki, est le seul survivant. Ses parents sont tout les deux mort et lui… il est dans un état critique. Avant que tu aille le voir, j’aimerais que tu écoute le docteur Jin.
Oui, et moi en tant que mère j’aurais aimé que cet homme soit un peu moins direct ! Nan mais franchement, est-ce une façon de parler à un enfant ?
Le docteur toussota pour s’éclaircir la gorge et s’avança un peu puis commença son discours.
_ La voiture roulait à droite à côté du vide, commença-t-il. D’après ton ami, son père a eu peur de quelque chose venant de la gauche et a donc viré à droite. Mais un peu trop et la voiture allait tomber. Il est donc allé vers la gauche et a réussi à s’en aller du risque du vide. Mais encore une fois il avait viré trop fort. La voiture a dérapé sur une flaque d’eau et elle est rentrée dans les sapins. Son père a cogné le pare-brise, sa mère a reçu beaucoup d’éclats de verre. Une grosse branche est passé entre les deux sièges de devant et a touché Loki… en plein cœur. De ces trois personnes, c’est lui le plus gravement blessé. Pourtant il est le seul toujours en vie. C’est impossible de survivre avec un trou à la place du cœur ! Tu es son meilleur ami, tu dois forcément savoir pourquoi il peut encore vivre ! Dit-le, ça fera énormément avancer la science !
Nan mais c’est la deuxième personne qui lui annonce plein d’atrocité sans aucun état d’âme ! Mon fils est encore un enfant ! Un peu de délicatesse !
_ Je veux le voir… dit Ran. Je veux lui parler.
_ Il n’est pas mort alors ne te presse pas. Répond à ma question !
Le docteur c’était interposé entre Ran et la voiture où gisait Loki à moitié mort.
_ Mais vous vous entendez parler ? Vous voulez dire que la science passe avant les derniers instants d’une personne ? Mais qui voudrait devenir scientifique ? – Note de l’auteur : effectivement je me demande bien pourquoi je suis allé en S… --.
_ Ta réponse !
Il ne contrôlait plus son corps. Sa colère contre cet homme plus intéressé par la science que par la vie humaine était telle qu’il ne pus s’empêcher de lui donner un coup de poing dans son ventre. Il avait frappé plus fort qu’il ne l’avait voulu et avec une force dont il ne s’aurait pas cru capable. Mais il n’avait pas le temps de se préoccuper de cet homme égoïste. Il fallait qu’il aille parler à Loki pour lui assurer qu’il puisse encore survivre.
Il couru vers la voiture, se faufila dans la foule de médecins, pompiers et policiers, et arriva enfin à la banquette arrière où était assis Loki. Sur les fauteuils de devant, ses parents avaient été recouvert d’un drap blanc. Sans doute on ne les avait pas enlevés pour ne pas gêner Loki. À l’arrière, il était assis à moitié affalé sur la banquette avec une branche de sapin dans le cœur comme l’avait dit le docteur Jin. Son regard était dans le vague et montrait qu’il était mi-conscient. Il ne bougeait pas, ne réagissait à rien. Il n’a pas encore vu que Ran était là, à le regarder. Un peu de sang coulait de sa bouche entrouverte. La branche était rouge au niveau de sa poitrine et faisait deux pouces de diamètre. Elle était passée par le par brise avant, s’était faufilé entre les deux sièges avant pour enfin se planter dans son corps. Il soufrait, ça se voyait sur son visage et par sa respiration difficile et irrégulière.
_ Loki… l’appela-t-il.
Il tournait lentement la tête vers Ran, ses yeux le cherchaient et fini par le trouver. Il sembla à Ran que, dès que le regard de Loki croisa ceux de mon fils, une lueur d’espoir était née dans ses yeux.
_ Ran…essaya-t-il d’articuler. Dis-moi pourquoi… je suis encore en vie ? Il mit longtemps à prononcer cette phrase.
_ Ça doit être le pouvoir de guérison.
_ Tu… ma sauvé alors.
Il toussa et cracha un peu de sang.
_ Arrête de parler, on va t’emmener à l’hôpital et on va te soigner. Attend moi ici.
N’ayant plus assez de force pour parler, il lui fit un hochement de tête affirmatif.
Ran sortit de la voiture et retraversais la foule. Je retournais à côté du docteur Jin qui attendait plus loin avec sa main droite sur son ventre. Décidément il n’avait pas retenu son coup de poing. D’ailleurs le docteur en gardait encore rancœur, sa se voyait sur son visage.
_ Il faut l’emmener à l’hôpital pour s’occuper de lui ! Il est entrain d’agoniser, il faut faire quelque chose !
_ Calme-toi ! lui ordonna le docteur. Réfléchis, pour l’amener là-bas, il faut retirer la branche de son corps. Sa fera couler encore plus le sang. Alors soit il mourra par manque de sang où soit… imaginons qu’il y a un cœur dans la branche – et c’est la seule explication que je me trouve --, en la retirant nous retirons son cœur et il mourra.
_ Peut-être, mais tant qu’à mourir autant abréger ses souffrances le plus tôt ! Et puis votre truc sur la branche avec un cœur c’est complètement délire ! Il a perdu beaucoup de sang – suffi de voir le planché de la voiture… --, il devrait déjà être mort, et puis s’il a réussi à vivre sans cœur jusque la alors il pourra bien continuer le temps qu’il aille à l’hosto !
_ Si tu trouve mon hypothèse nul tu n’a qu’a en donner une meilleur ! -- Apparemment il était vexé…--
_ J’en ai une ! Si sa se trouve son cœur est à un autre endroit dans son corps ! Il a eu une mutation génétique qui lui a sauvé la vie !
Même si sa théorie est absurde elle est déjà plus probable que celle de ce Jin…
_ Bon je ne vais pas débâtir sur sa avec un gamin. Enfin c’est toi qui l’aura voulu, on va lui retirer la branche et tant pis pour toi ! Tu avais la possibilité de rester plus longtemps avec ton ami mais maintenant c’est trop tard, fallait que tu réfléchisses avant ! Il va mourir et tu ne pourras plus jamais lui parler !
_ Je lui reparlerai quand il aura repris connaissance à l’hôpital.
Le docteur demanda à se qu’on injecte des anesthésiants à Loki. Les pompiers coupèrent la branche à 20cm de la blessure pour qu’ils puissent la retirer. Ils comptèrent jusqu’à trois puis l’enlevèrent rapidement. Loki hurla de douleur. En même temps, toute l’âme de Ran ressenti cette douleur intense. Indescriptible souffrance qui se propageait dans tout son corps comme si c’était lui-même qui souffrait. À ce moment j’eu l’impression pour la première fois que mon fils et son ami était lié par quelque chose dont j’ignorais encore l’existence.
Ils embarquèrent Loki dans une civière. Il avait perdu connaissance. Il fut emmené en hélicoptère jusqu’à l’hôpital, et ses parents emmenés à la morgue.
Ran lui, fut ramené à l’orphelinat avec la même voiture qui l’avait emmené. Le docteur était la aussi évidement. Il lui posait plein de questions. Mais qui resta sans réponse, Ran ne l’écoutait pas. Il restait dans ses pensées comme il aimait si bien le faire. Intérieurement il priait pour Loki.
Il ne réussi pas à dormir cette nuit la.

Le lendemain, un mardi, il allait au lycée comme si rien ne s’étais passé la veille. Sur le chemin, il passait toujours devant un magasin de journal mais n’y faisait jamais attention. Il n’aimait pas les journaux de toute façon. Ils contiennent des sujets barbants et inintéressants. Mais aujourd’hui, il voulait se changer les idées. Il lut donc les gros titres, tout en marchant, en espérant y trouver un sujet auquel il pourrait y réfléchir toute la journée. Son intention alla sur un journal intitulé « Le Monde ». Il s’arrêta et le prit dans ses mains. Une photo l’attirait ; celle de Loki.

Et la suite au prochain chapitre. Tu est obliger de finir avec des moment comme ça?

Sinon c'est pas marrant

Mais ca me rappelle un peu Happy Tree Friends (sans te vexer)

Comme le dit Axel c'est fait exprès. Mais conné pô Happy Tree Friends désolé je suis une inculte ><

Tape Happy tree friends sur google

Ames sensibles s'abstenir

Et voila! La suite enfin après quelque semaines...^^

IV

Il levait un peut les yeux et voyait en gros titre : « Le miracle d’un jeune homme ».
« Miracle ? pensa-t-il. Voila qui me donne envi de continuer ! » Il regarda dans ses poches pour voir s’il avait des sous. Rien, évidement. Il n’avait personne pour lui donner de l’argent. Il s’apprêtait à reposer le journal quand le vendeur s’approcha de lui avec un regard soupçonneux. Nan mais ! Mon fils n’est pas un voleur ! Z’avez pas besoin de lui faire ce regard !
_ Tu cherche quelque chose jeune homme ? demanda-t-il.
_ Euh, non. C’est juste le titre qui ma attiré.
_ Ah, oui… C’est triste qu’il ait eu cet accident mais quand même quelle chance qu’il s’en soit sorti. Tu sais, ça s’est passé pas loin d’ici, dans les montagnes.
_ Je sais. J’y étais.
_ Tu y étais ? Comment ça ?
_ Je connais le garçon. Je suis même venu le voir quand il a eu l’accident.
_ Vous êtes bon amis, hein ?
_ On peut dire sa.
_ N’empêche, pas de sous, pas de journal !
Ran eu un petit sourire et reparti vers le lycée. Il faut croire que le vendeur a eu des remords puisqu’il le rejoignit et lui offrit le journal gratuit. Mon fils le remercia et commença à lire l’article qu’il y avait sous la photo.
Dedans les journalistes décrivaient comment s’était produit l’accident et dans quel état était le survivant. Il y avait une interview d’un médecin. Trois lignes parlaient du garçon et de ses blessures et tout un paragraphe sur la science et les hypothèses de sa survis. Evidement il s’intéressa aux trois premières lignes. Elles disaient que l’adolescent était désormais hors de danger mais toujours sous surveillance.
Au lycée presque tous les élèves – et profs même ! – parlèrent de cet évènement. La journée se passa tranquillement. Le soir Ran rentrait à l’orphelinat et demanda au directeur s’il pouvait l’emmener à l’hôpital. Et naturellement il lui répondit : « Non ! C’est beaucoup trop loin ! Et puis s’est un gamin de riche il a les sous pour se soigner, avec tout se qu’il a hérité ! Dans quelques mois il reviendra et tu pourras le voir ! » Quel égoïste se mec ! Une pensée fusa dans la tête de Ran. Je ne suis pas sur de se que j’ais entendu mais sa dois ressembler à ça : « Si je pouvais, je t’aurais tué. » C’est la toute première fois qu’il eu se genre de pensée. Pourtant vous verrez par la suite que se n’est surement pas la dernière…
Enervé, il remonta dans sa chambre. Puis peut de temps après, il entendit des pas lourd monter les escaliers. Ben tien ! Il regrettait ses paroles maintenant ? Les pas s’arrêtèrent devant la porte. Puis un toc toc se fit entendre et la porte s’ouvrit.
_ Y’a une gamine qui t’attend en bas, l’informa le directeur.
Une fille ? Déjà qu’il n’a pas d’ami garçon à part Loki, alors comment pourrait-il avoir une amie ? Au lycée les filles le fuient, à l’orphelinat il n’y a que des mecs et à la bibliothèque… la bibliothèque ! Mais oui, là-bas il rencontrait toujours une fille le mercredi. Elle s’appelait …… Lyn !
Eh oui, c’est bien elle qui est venue le voir. Mais pourquoi ?
_ Euh, bonjour Lyn.
_ Salut Ran ! s’exclama-t-elle en me sautant au cou. Vient on va voir Loki à l’hôpital ensemble. Ma mère nous emmène. J’ais appris la nouvelle de l’accident d’hier sur un journal et puis comme je sais que ton directeur est tellement gentil qu’il ne t’y emmènera pas – coup d’œil à l’intéressé --, bah je suis venue !
_ Cool, merci ! répondit-il. Réponse un peut fade mais il ne trouvait jamais quoi dire devant elle.
Il faut à peu près trente minutes pour arriver à l’hôpital. Arrivé là-bas, la mère leurs dit qu’elle reviendrait dans une heure. Alors ils rentrèrent à l’intérieur.
Plusieurs personnes étaient assises sur des chaises. Ran ne fis pas attention à ces individus, il était stressé de revoir enfin son ami. Ils se dirigèrent devant le guichet et demandèrent à la secrétaire dans qu’elle chambre était Loki. Chambre 504, donc 5ème étage. La femme leur apprit qu’il y avait quelqu’un qui se disait être l’oncle du patient. Son oncle… oui s’est vrai il en avait déjà parlé à Ran. Une histoire compliquée. Apparemment, il avait flaché sur la mère de Loki quand il était jeune et en a toujours voulu à son frère de s’être marié avec elle. Et puis il s’y était fait et était parti au Japon, son but étant d’être un réalisateur de jeux vidéo connu. Mais, il n’avait jamais pu arriver à destination hélas. En allant à l’aéroport, ou plutôt en allant jusqu’à sa voiture, il mourut. Il s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Tient ! Son oncle du coté de son père est mort et… sa mère n’a jamais eu de frère… Ran ayant pensé à tout ça en même temps que moi avait également compris en même temps que moi que cet homme ne pouvait être son oncle. Conclusion pas très difficile à trouver d’ailleurs… Mais alors qui était-il ? Un homme louche en tout cas ! Se faire passer pour quelqu’un qui est mort, c’est stupide et super suspect. Y avait-il un rapport avec son accident ? « Ne me dîtes pas que tous les médecins du monde vont se l’arracher pour savoir se que son corps a de spécial ! » pensa Ran. Si s’était le cas je demanderais à Dieu de tuer tous les scientifiques qui s’approcheraient de lui ! Enfin je ne pense pas qu’il voudra… C’est Dieu à près tout. Bon, conclusion il faut se méfier de lui.
_ Vient Lyn, dépêchons-nous d’aller le voir.
Il lui prit la main et la tira vers les escaliers, puis les montèrent presque en courant.
_ Ran je t’en pris va moins vite, ma mère n’arrive que dans une heure ! supplia-t-elle.
Il s’arrêta net et se retourna vers elle.
_ Ecoute, dit-il. Loki n’avait qu’un seul oncle et il est mort il y a plusieurs années. Alors à ton avis dois-je monter ces escaliers tranquillement pendant qu’un inconnu est dans sa chambre ? Et un inconnu super douteux en plus !
Ils repartirent de plus belle dans les escaliers. Ils étaient désormais au 4ème étage. Plus qu’un.
_ Et si s’était simplement un docteur ? demanda-t-elle tout en continuant de grimper.
_ Réfléchis ! Si un médecin se fait passer pour son oncle se serai complètement stupide et inquiétant de sa part !
C’est vrai.
C’est bon, ils étaient enfin arrivés. Plus qu’une ligne droite avant d’être devant sa porte. Op, cinq secondes et ils étaient postés devant.
Ran allait toquer la porte mais se ravisa au dernier moment quand il entendit quelqu’un se fâcher à l’intérieur.
_ Vous rêvez ! cria une voix familière. Vous croyez que je vais suivre quelqu’un que je ne connais pas ? En plus vous m’annoncé que des personnes vont venir me voir et m’enlever pour m’emmener je ne sais ou ! Alors je le répète, dégagé de la !
_ Et moi aussi je répète que c’est pour ton bien qu’il faut que tu me suives. Tu ne te rends pas compte du danger que représentent ces personnes. Surtout pour toi qui a ce… don.
Ran se figea. Pourquoi son don intéresse des inconnus, dangereux qui plus est ? Certes c’est une capacité qui peut être très utile mais… pourquoi le tuer ?
_ Ecoute. Tu es spécial. Ton don est très recherché et attendu depuis longtemps. Ils seraient près à utiliser tous les moyens pour t’avoir.
Spécial. Evidement ! Recherché… pourquoi ? Ce don n’est utile qu’à son utilisateur ! Attendu. Comment savait-il que quelqu’un doté de cette capacité allait naître ? Et surtout t’avoir. Les hommes n’appartiennent qu’à eux même ! Pourtant, le monde n’est pas si facile et Ran le comprendra bien assez tôt.
Lyn qui avait tout entendu, posa un regard interrogateur à Ran. « Quel don ? » pensait-elle.
_ Je t’expliquerais, lui chuchota-il.
Puis il ouvris la porte sans prendre la peine de taper.

La suite et vite. Pas dans 1 mois stp.

Et oui et oui! le 5ème chapitre enfin. L'action commence!

V

Dès qu’il eu touché la poigné, les voix cessèrent. Il entrouvrit la porte et regarda à l’intérieur. Il ne pouvait pas voir le lit dans lequel était sans doute couché Loki. Cependant il pouvait voir un homme qui était normalement cet « oncle ». Il était grand, cheveux long jusqu’aux épaules et brin. On pouvait voir dès le premier coup d’œil qu’il était très musclé. Tous les espoirs de Ran s’effondraient ; lui qui se disait que si s’était un homme dangereux il lui règlerait son compte… Et puis, il faisait peur. Pourtant, son regard n’était pas particulièrement méchant. Ses sourcils froncés marquaient plutôt la curiosité que la haine. Il se demandait qui pouvaient bien être ces deux gamins apparu sans prévenir.
Ran n’attendit pas que l’homme parle et lui fonça dedans et rebondi. L’homme, qui faisait une tête de plus que lui, semblait perplexe. Etant bien plus baraqué que mon fils, il n’avait pas fait attention à la charge de Ran. Et il fini par demander :
_ Qui êtes-vous ?
_ Et vous ? Vous n’êtes pas son oncle ! cracha Ran. Et puis Loki n’a aucun don.
_ Tu as écouté, constata l’inconnu. Bon écoute. Ça ne te regarde pas, donc tu vas nous faire plaisir et partir d’ici pendant cinq minutes pour que je puisse m’entretenir seul à seul avec ton ami. Toi aussi petite tu vas devoir partir.
Sa voix n’était pas méchante, juste remplie d’autorité. Ses traits sur son visage ne laissaient aucun doute. Il ne laisserait ni Ran ni Lyn entendre se qu’il avait à dire à Loki.
Lyn était restée à sa place en entrant dans la pièce. Elle était stupéfaite par la carrure imposante de cet individu. Elle hésitait à parler mais fini par se lancer.
_ Viens Ran, dit-elle. On peut partir quelques minutes et il nous expliquera ensuite pourquoi il s’est fait passer pour son oncle. S’il voulait lui faire du mal, il l’aurait déjà fait non ?
_ Non c’est bon, répliqua Loki. J’ai fini avec Monsieur, ajouta-t-il tout en lançant un regard noir à l’intéressé.
_ Je ne crois pas, répondit celui-ci. Dans cinq petites minutes, oui.
Sa voix encore ne laissait aucune autre réponse que l’affirmation.
_ Viens Lyn, ordonna Ran. Dans cinq minutes soit trois-cent secondes je reviendrais.
Il prit la main de Lyn et sorti d’un pas rapide de la chambre tout en claquant la porte. Ils s’assirent sur le banc qu’il y avait en face de la porte 503 et attendirent.
Des médecins, des infirmières et des visiteurs passaient dans le couloir. Il y avait aussi des malades et des blessés qui se baladaient tant bien que mal. Mais Ran regardait la pendule qui se trouvait un peu à gauche. Il pensait à cet homme. Il devait admettre au moins une chose : l’inconnu qu’il avait imaginé n’était pas du tout comme ça. Il l’avait imaginé genre costar cravate avec lunette noir. Pourtant lui était habillé comme un citoyen parfaitement honnête.
Il ne restait plus que deux minutes. Cent-vingt secondes…
Lyn, quand à elle regardait un peu partout. Elle observait les personnes passer, celles qui parlaient, ou qui sortaient de l’ascenseur. D’ailleurs celui-ci s’ouvrit encore. Un homme habillé en noir venait d’apparaître. Il avait les chevaux blond tout emmêlés coupé ni court ni long. Il semblait chercher quelque chose ou plutôt quelqu’un. Puis il fini par se tourner vers le côté du couloir où se trouvait mon fils et Lyn. Il la regarda quelques secondes puis passa à Ran. Il baissa les yeux sur un médaillon accroché à son cou et commença à avancer vers eux en relevant la tête et fixant Ran. Lyn qui regardait toujours remarqua que le regard de l’inconnu n’était pas très rassurant. Elle remarqua aussitôt le collier rond. Difficile de ne pas le voir. Il brillait d’un rouge profond. Elle avait la désagréable impression que le rouge était du sang liquide. Son contour doré était lisse et son centre tout noir avait deux points rouge foncés comme deux yeux.
L’homme continuait toujours d’avancer tout en fixant Ran. Plus il avançait, plus Lyn pouvait voir le médaillon précisément. Maintenant elle pouvait voir que dans la partie rouge il y avait comme un tourbillon avec la partie noir pour centre. La chaîne, en or, passait de la teinte jaune à orange et vis versa, comme si elle reflétait une flaque d’eau.
Lyn fini par réussir à détacher son regard du médaillon et remarqua que l’inconnu était désormais dangereusement près. Elle donna vite un coup de coude dans le bras de Ran, qui regardait encore l’heure, pour le prévenir d’un danger potentiel. Il tourna la tête et se leva d’un bond. L’homme le fixait toujours et n’avait qu’à tendre le bras pour pouvoir toucher mon fils. Mais il fini par détourner le regard et passa à côté d’eux.
« Me serais-je trompée ? se demanda Lyn. Peut-être qu’après tout ce n’était juste qu’un homme qui rêvait ». Mais elle sentait que quelque chose n’allai pas. Elle n’entendait plus la respiration de Ran, alors elle se retourna.

Ran, debout, était figé. Derrière lui, un homme. Plus précisément, l’Homme qui venait de sortir de l’ascenseur. Il se tenait derrière mon fils, l’air sévère, les yeux baissé sur lui. L’inconnu baissa la tête pour lui chuchoter à l’oreille, tout en le gardant en vu :
_ Je sais me servir de l’objet qui se trouve derrière ton dos, alors s’il te plaît ne fais pas de bêtise comme crier à l’aide ou t’enfuir. Et se n’est pas parce que tu ne peux… mourir, que tu ne souffre pas. Je pense que tu as compris ce que j’entends par-là… Un bout d’acier qui se plante dans la peau peu faire très mal si on sait comment faire. Tu vas donc avancer lentement, sans geste brusque et sans parler, vers l’ascenseur qui se trouve devant. C’est valable pour toi aussi gamine.
Ils avancèrent doucement, Ran impassible regardant devant, Lyn tremblotante et l’Homme menaçant. Six minutes étaient passées depuis qu’ils avaient quittés la chambre.
Ils finirent par arriver devant l’ascenseur, qui était resté ouvert. En tournant pour rentrer dedans, Ran et Lyn comprirent qu’il n’y avait plus aucun espoir de fuite.
Trois autres personnes attendaient dedans également habillés de noir avec les mêmes yeux dangereux. Tous posèrent leurs yeux sur mon fils.
_ Alors s’est lui… dit celui de gauche.
Il avait les cheveux brin, coupés très court.
_ Il a l’air faible, remarqua un autre.
Lui était plus petit mais l’air tout aussi dangereux.
_ Normal s’est encore un gamin, dit le troisième. Il ne servira à quelque chose que plus tard.
Le troisième à avoir parlé était au milieu. Il avait les cheveux longs attachés en queue de cheval. Il avait juste une mèche noire devant ses yeux. Pour Ran c’était le plus rusé des trois.
_ Arrêtez de parler, dit l’Homme. Il y a un ange dans une chambre. On part avant qu’il ne se rende compte de sa faute. Je ne tien pas à me battre contre lui.
_ Et que fait-on de la fille, chef ? demanda celui de droite.
_ On l’emmène, répondit l’Homme qui était probablement le chef. On s’en débarrassera quand on sera seul.
Lyn tremblait. Ran, quand à lui n’avait pas l’intention de se laissé faire. Il avait évidement entendus tout se qu’ils avaient dit et donc qu’apparemment il y avait dans cet étage, ou en tout cas dans l’hôpital, quelqu’un qui n’était pas leur ami.
Un ange avait-il dit.

La suite!